Angers pousse le son - saison 2

Publié le 23 novembre 2021

Au son du patrimoine, Angers ouvre ses portes ! Une série musicale produite par la Ville d’Angers avec la participation de France Télévisions. Saison 2, du 2 au 16 décembre 2021

Une rencontre unique entre un artiste, un lieu, un réalisateur
La série musicale « Angers pousse le son » est née en 2020 à l’initiative de la Ville d’Angers dans le contexte sanitaire de la COVID-19, mais aussi pour répondre à l’envie de faire de la ville un lieu d’enregistrement audiovisuel et valoriser son patrimoine d’exception.
 « Angers pousse le son » est littéralement une invitation à « pousser les portes » pour découvrir des lieux, pour écouter leur son et réinventer de nouveaux formats de création audiovisuelle. Cette rencontre entre un artiste, un lieu, un réalisateur offre à l’interprétation du musicien une empreinte sonore à l'image.
Autant de lieux secrets ou cachés, révélés ; autant de programmes éclectiques et décloisonnés à découvrir : la musique classique, baroque, lyrique et contemporaine côtoie les musiques du monde, le jazz, la pop mais aussi la danse.

Du 02 au 16 décembre, une deuxieme saison qui côtoie le cinéma
« Angers pousse le son » dessine les prémices d’un nouveau format : il n’est plus question d’inviter un artiste à se représenter dans un lieu, mais de produire avec un réalisateur issu du cinéma, un instant d’intimité, de croiser des regards, des interprétations pour créer un objet audiovisuel, sensoriel, unique et inédit.
Cette série sera diffusée du 2 au 16 décembre 2021 sur tous les réseaux sociaux de la Ville d’Angers et un site web dédié www.angers-pousse-le-son.com
La saison 2 sera également diffusée lors d’une soirée spéciale le mercredi 26 janvier 2022 sur France 3 Pays de la Loire.
Premiers Plans, le célèbre festival angevin de cinéma accueillera Angers pousse le son et programmera les vidéos de Thibault Cauvin et de Folia de Mourad Merzouki sur grand écran, le mercredi 26 janvier 2022, de 17 h à 18 h.

Une belle affiche pour toucher tous les publics
Thibault Cauvin, guitare
Château d’Angers
2 décembre à 19 h sur le site angerspousseleson.com
Quelque part entre le rêve et la réalité, solidement soutenu par l’imposante architecture du château d’Angers mais déjà inscrit dans le ciel, le guitariste Thibault Cauvin déambule au son d’une transcription pour son instrument de City of stars, extrait des chansons du film Lalaland de Damien Chazelle.
Imaginé par la cinéaste Marine Francen, ce parcours poétique a été immortalisé dans un clip de quelques minutes à partir d’une « intuition » de la réalisatrice : « j’ai voulu convoquer une humeur douce et mélancolique pour enrichir à l’image le sentiment développé par Thibault Cauvin à travers sa sensibilité ».

Noëmi Waysfeld, voix
Christian-Pierre La Marca, violoncelle
Abbaye du Ronceray
7 décembre à 19 h sur le site angerspousseleson.com
Noëmi Waysfeld abrite au cœur de sa voix un instrument qui vibre au rythme de son âme, sans cesse animée par des flots sensibles. Avec le violoncelliste Christian-Pierre La Marca, elle propose une revisite personnelle, sensuelle, féminine et solaire du célèbre chant yiddish Kol Nidrei, suivant un arrangement réalisé par les soins du violoncelliste.
Tandis que le timbre de Christian-Pierre La Marca se développe comme une longue vocalise, la voix très instrumentale de Noëmi vient réveiller l’esprit de l’abbaye de Ronceray. « J’aime les lieux atypiques ou qui racontent une histoire. J’ai l’impression d’avoir moins à prendre en charge », confie Noëmi Waysfeld.

Angers selon Lo’Jo
Museum des Sciences Naturelles
9 décembre à 19 h sur le site angerspousseleson.com
Pour Denis Péan, chanteur du groupe Lo’Jo, chaque mot exprime une idée, aucune expression ne répond au hasard, et l’économie rime avec l’essentiel.
On le retrouve avec son group au Musée d’histoire naturelle d’Angers où l’histoire de l’Homme présentée dans les lieux fait écho à sa démarche artistique: « dresser un bilan de ma vision du monde à travers une expression poétique ».
Denis Péan rend hommage également à la ville qui l’accueille en déplaçant l’œil de l’observateur sur quatre lieux chers à son cœur : le musée des Beaux-Arts où fut tirée la première affiche du groupe en 1984, la gare Saint-Laud, porte d’entrée puis de sortie de la ville, le quai Fèvre le long de la Maine depuis laquelle se déplie un panorama sur la ville, et le grand Théâtre d’Angers – évocation au mur de la prison depuis laquelle s’évadait un algérien militant pour la libération de son pays et condamné pour des actes de résistance en 1961.

Mourad Merzouki, Cie Käfig
Franck Emmanuel Comte et Le Concert de l’Hostel Dieu
Musée Jean Lurçat et de la tapisserie contemporaine
14 décembre à 19 h sur le site angerspousseleson.com
En référence et en hommage aux tapisseries de l’Apocalypse du XIVe siècle dont la ville d’Angers abrite la splendeur, le Chant du Monde de Jean Lurçat est un manifeste engagé d’un artiste entre deux-guerres, message d’espoir et de paix dans une société secouée par tremblements et répliques successifs. En contrepoint de cet étourdissant message artistique, le chorégraphe hip-hop Mourad Merzouki, et le Concert de l’Hostel Dieu dirigé par Franck-Emmanuel Comte ont uni leurs sensibilités au musée Jean Lurçat, sous le regard du réalisateur Alexinho Mougeolle.
« En écho à la folie du monde, au dérèglement climatique et aux excès humains, deux tableaux du spectacle Folia se sont imposés en résonnance avec la monumentale tapisserie Le Chant du Monde de Jean Lurçat. Le spectateur évoluera à travers différents tableaux qui mettent en lumière la folie de la danse, du visuel et du spectaculaire. » confient Mourad Merzouki et Franck-Emmanuel Comte.

Les Arts Florissants
Paul Agnew, direction
Les Greniers Saint-Jean
16 décembre à 19 h sur le site angerspousseleson.com
Un espace large, voûté, avec une charpente magnifique, une chaleur imprimée dans le son, les parois des murs baignés par la lueur des bougies... voici l’atmosphère des greniers Saint Jean qui ont formé l’écrin rêvé pour la vidéo des Arts Florissants, dirigés pour l’occasion par leur chef Paul Agnew.
« Les confinements se sont accompagnés de nombreuses captations, qui nous ont frustrés assez rapidement », soulève Paul Agnew. « Ici, l’image s’est éloignée d’une simple capture figée pour s’inscrire dans une recherche cinématographique, autour du lieu, de l’œuvre et des interprètes. »
Le temps d’un tournage, l’ensemble de William Christie s’est découvert angevin, amoureux du patrimoine, en présentant un programme élaboré autour de la musique d’église du compositeur Henry Purcell.

 

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