Exposition Sortie de résidence Pélagie Gbaguidi

Publié le 15 avril 2024

Exposition au RU – Repaire Urbain - du 18 au 27 avril 2024

Pélagie Gbaguidi est plasticienne. Sa pratique artistique aborde la peinture, le dessin, la performance et l’écriture. Invitée à une résidence d’artiste à l’Université Catholique de l’Ouest dans le cadre du projet de recherche TRAMé(e)S (Tissages, Représentations, Arts et MétissageS), elle propose un travail en écho avec la tapisserie de l’Apocalypse d’Angers.

 

Quel est le sens de la vie sur terre et la fabrique de la conscience, 2024

 

Pélagie Gbaguidi, née à Dakar en 1965, est une artiste vivant à Bruxelles. La plasticienne, se présentant comme un « griot » contemporain, s’intéresse aux traces de l’histoire, aussi bien celle contée comme officielle que celle remplissant les marges faites de pluralités, de traumatismes et de silences. Artiste-chercheuse, elle se penche sur les archives, les textes et les savoirs afin de mieux en révéler les creux fertiles pour, enfin, transmuter ces excavations en des récits esthétiques qu’elle adresse directement au public. Sa pratique, tel un répertoire de gestes, implique l’engagement du corps : application des pigments avec ses mains, performance, échanges, trocs, etc.

 

Pélagie Gbaguidi a exposé son travail à la Biennale de Berlin (2020), à la Documenta 14 (2017) ou encore à la Biennale de Dakar (2004, 2006, 2008, 2024, 2018), entre autres. Son travail est montré en ce moment à la Triennale Art & Industrie, Dunkerque, et sera à l’affiche de la programmation du château-musée de Rochechouart au printemps.

Elle est représentée par la galerie Zeno X Gallery (Belgique).

 

Dans le cadre de la résidence d’artiste, proposée par l’Université Catholique de l’Ouest, Pélagie Gbaguidi est invitée à poser son regard sur la tapisserie de l’Apocalypse et à nous délivrer le dialogue qu’elle a entretenu avec l’œuvre textile. Déployant son travail en association de révélations qu’elle accueille depuis plusieurs années, en parcourant le monde et en allant à la rencontre des autres, elle offre au regard ses topos sur le sens de la vie sur terre. L’ensemble articule des fragments de récits sur des feuilles de sacs de farine et une grande toile ; l’artiste les ouvre et les fronce, tel un accordéon, pour nous donner à réfléchir, dans un mouvement tournoyant, le monde moderne et la notion de progrès. C’est dans les marges, les plis, les détails de l’Apocalypse comme de l’histoire que se trament les mémoires florissantes.

 

La résidence s’inscrit dans le programme de recherche TRAMé(e)S (Tissages, Représentations, Arts et MétissageS) développé au sein de l’Université Catholique de l’Ouest et porté par Marion Duquerroy et Nathalie Le Luel. Elle reçoit le soutien de la Chaire Entrepreneuriat et territoires.

 


 

 

 

 

 

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